La Vallée des Loups
« Lisez donc ces petits chefs-d’œuvre savoyards. Cela vous prendra juste le temps de vous émerveiller. Ici, les pierres moussues roulées dans les torrents ont des vies antérieures, les mules, des états d’âme, les médecins, des destinées qu’épargne enfin la terrible logique de la Science. Ici, les êtres sont à leur juste place, au bistrot, à la ferme, dans les grandes solitudes montagnardes, face aux éléments avec lesquels il faut en permanence discuter, négocier, ruser. La simple humanité les fait tenir debout, et avancer vers des mystères qui bien souvent les dépassent sauf quand ils vous persuadent, les madrés, de les avoir organisés. Pitoyables et sublimes, collés à leur terre de cols, de lacs, de rivières et de brumes, ils sont en liberté dans les grands espaces d’un pays semblable à nul autre. Et l’auteur, qui les connaît comme s’il les avait enfantés, s’en amuse et les respecte, triture leurs âmes complexes, les confesse et les absout, en fin de compte. Il les aime, et voilà tout. Prenez donc la route, avec des compagnons de qualité. Et faites passer : Patrick Breuzé raconte ses pays, ça, c’est une bonne nouvelle ! »
Alain DUBOS
200 pages
Parution : Décembre 2002
Auto-édition
Mots de lecteurs
« Je ne lis jamais de nouvelles car c’est un format qui ne me correspond pas. Mais hospitalisée, j’ai découvert votre livre à la bibliothèque du CHU et ô bonheur, j’ai trouvé un immense plaisir à lire ces textes courts qui nous suggèrent plus qu’ils nous disent. Un vrai plaisir. Allez-vous écrire un autre recueil de nouvelles un jour ? »
« Jamais je lis, à part le Dauphiné. J’ai aimé vos petites histoires qui m’ont rappelé ce que je voyais quand j’étais jeune dans mon village où ma mère avait une épicerie buvette. Mais des fois vos histoires sont quand même un peu trop courtes. »
« Je ne parviens jamais à entrer vraiment dans un roman, c’est trop long, il y a trop de personnages, je n’ai plus la mémoire pour cela. Mais les nouvelles, je dis oui. Car quelques pages de lecture chaque soir me suffisent largement. »
« A quand votre prochain recueil. Régulièrement vous nous le promettez lors des dédicaces mais je ne vois rien venir. Y en aura-t-il donc vraiment un autre un jour ??? »
Lu, vu, entendu
« Le vocabulaire simple et précis, l’oralité du style et la verve du dialogue, le rôle explicatif du décor, le sens de l’épure, la puissance des effets finaux font des contes de Maupassant le type même du texte efficace… », peut-on lire dans le Robert des grands écrivains. La prose et les narrations de Patrick Breuzé soutiennent sans conteste la comparaison. »
« À partir de faits divers, d’histoires racontées, de lieux parcourus, de rencontres improvisées, l’auteur sait à merveille nous plonger dans un univers tout à la fois mystérieux et attirant. »
« Après un premier essai transformé en 1997 lors du concours de nouvelles proposé par la bibliothèque de Bonneville – où son texte « Dans les veines du courant » fut primé par le jury – ce journaliste indépendant se prend au jeu et imagine des intrigues au suspense surprenant. »